« Ces sportifs qui ont changé de discipline! »
Beaucoup sont les sportifs qui ont brillé dans leur discipline et qui ont marqué à jamais l’histoire, mais certains d’entre eux ont décidé de se reconvertir dans un tout autre sport, et cela, toujours avec succès ou presque. Polyvalents, il n’y a pas d’autres mots pour les définir.
Pour ces trois sportif de haut niveau le changement de discipline ne fut pas un grand un succès. Leurs attentes n’ont pas réussi à se faire.
Usain Bolt: Après avoir brillé en tant que sprinteur, Usain Bolt n’est pas parvenu à s’imposer en tant que footballeur professionnel. Grand champion en tant qu’athlète, La Foudre n’aura pas fait long feu en tant que footballeur. Alors qu’il a notamment tenté sa chance du côté de l’Australie, cela n’a pas fonctionné lui qui rêvait pourtant de porter un jour le maillot de Manchester United. Lors d’un entretien accordé à L’Équipe Magazine, Bolt est revenu sur ses difficultés dans le monde du ballon rond. Dans une interview sur le10sport il affirme: « Quel sentiment je garde de ma reconversion de footballeur ? L’option que l’on avait retenue en Australie n’a pas marché. J’ai le sentiment que le coach (Mike Mulvey) n’était pas très content de ma présence, peut-être qu’il ne voulait pas partager la lumière. Je ne sais pas si c’est parce qu’il ne m’aimait pas. En tout cas, il n’était pas très investi pour m’aider à atteindre mes rêves. Donc ce n’était pas la peine d’insister, je n’aimais pas la tournure que ça prenait. Pourtant, je lui avais dit que j’arrivais comme un ancien athlète, que je venais pour apprendre, que je voulais écouter, que je réclamais juste une chance de montrer de quoi j’étais capable et de m’améliorer. Mais les discussions permanentes, les interrogations, leur proposition d’un test de six mois, etc, ne créaient pas un environnement favorable à ma progression », a-t-il expliquer.
le10sport.com: Publié le 13 avril 2019
Michael Jordan: Le 6 octobre 1993, Jordan annonce son retrait du basket après un troisième titre de NBA.
Il annonce alors la signature d’un contrat pro dans la Ligue Majeure de baseball (MLB), le 7 février 1994 avec l’équipe des White Sox de Chicago. Jordan attire les curieux et les envieux pendants les entraînements de pré-saison. Tout le monde veut voir l’un des plus grands sportifs s’essayer dans un autre sport que du basket. Mais, ses performances sont décevantes. Positionné en tant que batteur, il peine à rattraper les missiles parfois rapides et d’autres fois plus lents. Jordan travaille ses frappes tous les jours dès 7h30 du matin. Il accepte les critiques et change sa position de batteur. Il joue 127 matches avec les Barons de Birmingham. Après sa saison avec les Barons, il s’engage pour 35 matches avec les Scorpions de Scottsdale en Ligue d’automne d’Arizona. Il décide alors de retenter sa chance lors de l’entraînement de printemps des White Sox en février 1995. Malgré l’expérience et les améliorations, son niveau ne lui permet pas de postuler à une place dans l’équipe de Ligue Majeure. Il annonce donc l’arrêt de sa carrière au baseball, le 2 mars 1995.
www.michael-jordan.fr: publié le 10 Mai 2020
Florent Manaudou: vidéo qui explique pourquoi ce changement (https://dai.ly/x4w5w9s)
Florent Manaudou était conscient que son nom l’avait aidé à intégrer directement une équipe de National 2 de handball. En septembre 2016, il faisait donc son apparition avec la réserve du PAUC (Pays d’Aix Université club handball), évoluant en quatrième division. Il avait déjà joué au handball, plus jeune, avant d’arrêter à 15 ans pour se consacrer pleinement à la natation. Jérôme Fernandez, double champion olympique avec les Experts et coach de l’équipe première du PAUC, a raconté les débuts de Manaudou avec la réserve, d’après son coach Jérome Fernandez: « Il a fallu faire un gros travail physique sur le train inférieur, explique l’ancien international français. Les jambes dans la piscine ne lui servent qu’à avancer. Au handball, ça sert à courir, changer de direction, sauter… ». Il est installé au poste de pivot, Florent Manaudou est titularisé à 10 reprises lors de son premier exercice en National 2, et inscrit 15 buts. À 28 ans, les perspectives de progression s’amenuisent pour le néo-handballeur. L’ancien champion olympique du 50 m nage libre a besoin d’être confronté au très haut niveau pour se sublimer. Et, conscient que ses chances de jouer en première division sont très minces, Florent remet son avenir en question. En novembre 2018, Manaudou renfile son maillot de bain et participe au championnat Interclubs de natation à Istres, avec le cercle des nageurs de Marseille. Pour Stéphane Cambriels, manager général du PAUC. d’après lui « Il avait les qualités pour jouer en Pro-ligue (NDLR : deuxième division). Mais bon, ça n’est peut-être pas ce qu’il espérait au départ. ».
www.leparisien.fr: publié le 19 Mars 2019
Pour ces trois autres sportif professionnel ça été la réussite jusqu’à gagner des médailles.
Clara Hughes et Eric Heiden : Des patins aux deux roues et inversement !
Dans les années 80, l’Américain Eric Heiden règne sans merci sur le monde du patinage de vitesse. Au cours de sa carrière, il gagnera cinq médailles olympiques et plus de quinze titres mondiaux. Lassé des patins, il se lance dans une carrière de cycliste et devient champion des États-Unis. Il participera par la suite au Tour d’Italie de 1985 ainsi qu’au Tour de France de 1986, qu’il abandonnera en raison d’une chute.
Par contre pour la Canadienne Clara Hughes. Après avoir été médaillée de bronze en cyclisme aux Jeux Olympiques d’Atlanta en 1996, elle participera ensuite aux Jeux d’hiver de Turin en 2006 en patinage de vitesse où elle décrochera l’or sur 5000 mètres et l’argent en poursuite par équipes. Quatre ans plus tard, elle décroche le bronze à Vancouver, toujours sur 5000 mètres avant de retourner à ses premières amours vélocipédiques aux JO d’été de Londres, où elle prend la 5e place du contre-la-montre.
www.liberation.fr: publié le 28 septembre 2016
Luc Alphan: le 14 janvier 1995 c’est une double victoire car il remporte les deux descentes qui se déroulent coup sur coup sur la célèbre piste de la Streif en Autriche. À partir de ces deux succès initiaux, et durant les deux saisons qui suivent, il domine les épreuves de vitesse sur la coupe du monde, s’imposant sur la plupart des grandes pistes du circuit. Il remporte le « globe de cristal » du classement de la coupe du monde de descente trois années de suite et enlève au passage sa seule médaille dans un championnat du monde, sur les pentes de la station de Sierra Nevada. Luc Alphand annonce qu’il met un terme à sa carrière de skieur à 32 ans, avec un bilan en coupe du monde de 12 victoires, dont 10 en descente. Après le ski, il commence une carrière de pilote automobile. Après quelques années, il s’illustre sur le rallye Dakar, progressant au fur et à mesure de ses participations jusqu’à atteindre la 2e place en 2005 puis la victoire en 2006 et à nouveau une 2e place en 2007. De 2001 à 2008, il participe aussi aux 24 Heures du Mans réussissant sa meilleure performance en 2006 avec une 7e place au classement général. Mais tout s’arrête le 28 juin 2009, il est victime d’un grave accident de moto dans le cadre du rallye Rand d’Auvergne.
www.wikipédia.fr: dernière modification le 11 Janvier 2021
Paulin Revault-Lecapitaine: A l’âge de huit ans j’ai commencé la danse classique. Au départ je voulais faire du HIP HOP, de la danse de rue. Mais j’étais trop jeune pour faire les figures et ce n’était pas bon pour les articulations. J’ai donc décidé de faire moins compliqué, de la danse modern jazz qui me permettra d’apprendre les mouvements de bases. J’ai commencé à Vern-sur-Seiche non loin de chez moi. Dans mon groupe, il n’y avait que des filles, j’étais le seul garçon mais ça ne me dérangeais pas au départ. J’ai beaucoup apprécié car la danse est pour moi quelque chose ou je peux m’exprimer et être moi même. J’ai fait un spectacle de danse devant 1000 personnes, le thème était la danse des parapluies de Marie Poppins, c’était génial !! Ensuite, je me suis lassé d’être le seul garçon donc j’ai arrêté. Puis j’ai repris à l’âge de 10ans et je pensais que les préjugés sur la danse entre les filles et les garçons avaient changé, hélas non. Je n’ai donc pas terminé mon année. Je continue quand même à danser mais chez moi. Imprévisible soit-il, pendant que je regardais les JO de Londres. J’ai pu apprécié un sport que je ne connaissais pas et ce fut un déclic ! Aussitôt je présentai ma candidature au petit club d’Orgères Et la suite est une belle histoire pour moi…
